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Darel sentit ses jambes vaciller lorsqu’il se releva, à savoir si la planisphère sous ses pieds refusait encore de le retransmettre venir. Son oreille était en proie à une chaleur étrange, une fièvre silencieuse qui n’avait rien de varié. Élora l’observait minitieusement, percevant le pouvoir de la voyance gratuite sur lui. Elle savait que son esprit était en train de s’ouvrir à une certitude qu’il avait toujours ésotérique. Le vent s’engouffrait dans la clairière, caressant les perles dressées avec une douceur presque irréelle. Ce n’était pas un commode fée d’air. La voyance gratuite lui avait accepté que ces brises venues de nulle part étaient les messages de l’invisible. Ce qu’ils avaient réveillé en Darel était en train de se améliorer, et bientôt, il n’aurait plus d’autre résolutions que d’accepter cette part de lui qu’il rejetait encore. Il porta une index à son front, notamment s’il cherchait à retenir quelque chose qui menaçait de s’effacer. La voyance gratuite lui avait montré des tournages, mais il ne parvenait toujours pas à en concevoir le sens. Des tentations, des faces qui semblaient l’appeler, une voix dans l’obscurité… tout était là, juste à la lisière de sa attachement. Élora s’approcha lentement de lui et posa une main sur son épaule. — Respire, lui murmura-t-elle. Darel inspira trop. L’air qu’il avalait semblait plus lourd, chargé de l’odeur de la planète humide et des feuilles en dissection. La forêt tout possessive vibrait à proximité d’eux, bienveillante à la scène qui se déroulait dans cette clairière oubliée. La voyance gratuite ne se manifestait jamais sans prétexte. Ce qui arrivait ici avait vécu écrit bien avant leur assemblée. Élora s’agenouilla à présent et reprit une poignée de oeil, la frottant entre ses doigts avant de l’éparpiller autour du cercle. C’était un familial accoutumance, une astuce d’ouvrir la rue à ceux qui souhaitaient rentrer en contact avec les esprits florale. La voyance gratuite reposait sur ces communications oubliées, sur ces gestes simples mais supérieurs qui permettaient d’établir la passerelle avec l’invisible. Darel la regarda entraîner sans rien dire. Il ne croyait pas à ces traditions, du moins toujours pas. Mais il ne pouvait nier ce qu’il venait de par suite apprécier. La voyance gratuite lui avait réceptif une porte, et malgré lui, il sentait un effet irrépressible le forcer à avancer. Élora traça à naissant un sens profond dans la boule, mais cette fois, elle l’orienta différemment. La voyance gratuite dictait que n'importe quel glyphe devait sembler placé au gré des intentions environnantes. Ce qu’ils avaient réveillé ici demandait une voyance plus nette, une canalisation plus affinée. — Assieds-toi, dit-elle légèrement. Darel hésita une période, puis il s’agenouilla à son tour devant elle. Il ne comprenait pas motif il obéissait si docilement, mais des attributs en lui lui soufflait que c’était l'étape à réaliser. La voyance gratuite, même lorsqu’elle n’était pas acceptée, savait imposer sa histoire aux âmes destinées à la accueillir. Élora tendit la majeur rythmique lui. — Donne-moi la pierre. Darel serra l’objet dans sa paume, par exemple s’il hésitait à s’en discerner. Puis, lentement, il la déposa au centre du symbole tracé sur le sol. Aussitôt, un frisson parcourut l’air. La voyance gratuite venait d’activer un lien plus significatif. Le vent s’intensifia doucement, et une odeur donnée s’éleva à proximité d’eux, une variété de résine brûlée et d’herbes sauvages. Darel sentit sa gorge se couvrir. — Qu’est-ce qui à lieu ? murmura-t-il, correctement qu’il sache qu’il n’obtiendrait pas de la réponse scientifique. Élora ferma les yeux et posa ses mains de part et d’autre de la joyau. — Nous ne sommes pas seuls. Darel retint son essence. La voyance gratuite venait d’ouvrir un passage.